
Barque catalane
Longueur : 10,50 m
Largeur : 3,13 m
De Marie-Thérèse à Jeanne, voici l’histoire mouvementée de La Cette !…
M. Barthélémy STRINA, surnommé « Le Drapeau », fait construire sa catalane au Chantier STENTO situé au Souras Bas à Sète. Une belle barque, 10.50 m de long, 3.11 m de large, 1 m sous barreau et 5.91 tonneaux, équipée d’un Baudoin 16 CV diesel Elle sera mise à l’eau en mars 1947. Elle se nommera Marie-Thérèse du prénom de sa femme.
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Le 2 juin 1954, Barthélémy Strina vend la barque à M. Pascal Antoine Pappalardo pour la somme de 3 000 francs.
En 1961, M. Pappalardo la cède à Louis Calabro, pêcheur à Agde pour 9 500 francs.
Le 2 janvier 1969, Louis Calabro vend Marie-Thérèse à Armand Calabro d’Agde, un sien parent sans doute.
Dès lors la barque va passer et repasser entre les mains d’Armand Calabro, voyez vous-même !
Le 5 novembre 1973, Armand Calabro qui est maintenant au Barcarès vend la barque à Guy Angevin de Sète pour 18 000 francs et la lui rachète 6 mois après pour la somme de 10 000 francs ! Quelques mois après,
le 19 décembre 1975, Armand Calabro vend à nouveau la barque, cette fois-ci à un pêcheur de Port-Vendre, Sylvain Maillol.
Deux mois plus tard,
le 2 février 1976, Marie-Thérèse est vendue à Jeanne Dorbes, infirmière à Toulouse pour 5 000 francs, c’est à ce moment que la barque change de nom et devient la Jeanne.
Le 4 mai 1976, nous retrouvons Armand Calabro qui achète cette barque pour la troisième fois moyennant 3 000 francs.
Le 5 décembre 1977, la Jeanne est vendue à la société de Transport et de Lamanage pour 25 000 francs. La barque est maintenant affectée au commerce,
le 15 janvier 1978 elle est vendue, comme bateau de servitude, à la Mobil Oil française pour 27 000 francs.
Enfin,
le 15 juin 1988, M. Gingembre, Ingénieur, représentant la Mobil Oil française vend la Jeanne à l’association Voile Latine de Sète et du Bassin de Thau pour la modique somme de 1 000 francs. Ouf !
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C’est ce qui s’appelle avoir une vie bien remplie

L’acquisition de la Jeanne est l’acte fondateur de la toute nouvelle association, elle est tout de suite rebaptisée la Cette, clin d’oeil à la ville de Sète et ses bateaux boeufs du début du siècle, c’est autour de sa restauration que vont se construire tous les projets de Voile Latine de Sète et du Bassin de Thau.
Il faudra quatre ans de restauration aux membres bénévoles, aidés par des charpentiers de renom tels que Joseph Candela et André Aversa pour la voir à nouveau à flot.

Elle sera amarrée au Môle Saint-Louis avec ses soeurs, l’Espérance, le Mont Saint-Clair, la Jeanne Elisabeth, Anaïs et le Saint Elme, tout près du lieu où elle a vu le jour. | ![]() |
La Cette est affiliée à la formation des membres de l’association. Elle participe à toutes les fêtes nautiques du littoral, aux randonnées qui l’ont amenée de Cadaquès à Saint Tropez, de Marseille à Barcelone, de Sète à Llança, des calanques au Cap de Creus et comme en 1996 au Rassemblement international de BREST.
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![]() | Faute d’équipage la Cette ne navigue plus, elle coule une première fois au môle Saint Louis en mars 2011, après une restauration au chantier elle va s’amarrer à Bouzigues où elle coule une seconde fois en février 2013. La Cette est alors rapatriée au Chantier de la Plagette. Après un essai de restauration en 2014 qui n’a pas abouti, la Cette en partie stabilisée est en attente d’une restauration … |
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![p1080361b[1] - copie](https://voilelatinesete.org/wp-content/uploads/2016/02/p1080361b1-copie-1.jpg)
En 2018 la Cette est détruite…